25 ans de pratique au service du bien-être et de la beauté des femmes, mais bien plus qu’un salon lambda : l’institut Privilège accompagne aussi les femmes et les hommes victimes d’une perte de cheveux, souvent consécutive à un traitement médical. Entre confidentialité et douceur, Sandrine et Pascale aident leurs clients à avoir un regard nouveau sur leur chevelure.
De nos jours, il est malheureusement difficile de ne pas être confronté de près ou de loin à un cancer et au traitement qui en découle, ou à l’alopécie (maladie qui fait tomber les cheveux).
Pour les patients, la perte des cheveux est toujours une épreuve qu’il faut traverser. « Ce moment peut être traumatisant et il est donc important d’être accompagné dans cette phase. » Expérimentée, Sandrine a appris à écouter et guider les clientes qui viennent dans son institut pour choisir une prothèse capillaire. « Mais l’idéal est la rencontre en amont, au moment du diagnostic, rappelle-t-elle, elles peuvent alors voir, toucher et être rassurées vis-à-vis de la perte des cheveux à venir. Cette démarche les prépare dans un cheminement intellectuel. »
Sandrine parle de son métier avec beaucoup d’humilité et de délicatesse. Une posture qui traduit son engagement pour ses clientes : « On commence par une consultation qui permet d’aborder les différentes chevelures de substitution que l’on peut proposer, le panel de couleurs, mais aussi de regarder le budget à envisager. »
La gamme Any d’Avray avec laquelle travaille Sandrine offre une solution à chacune. « Nous proposons des produits d’une qualité telle qu’il est difficile de distinguer le aux du vrai. Il faut que les clientes se reconnaissent avec leur nouvelle chevelure », affirme-t-elle.
[df_divider el_width=”100″ style=”solid” height=”1px” accent_color=”#EEEEEE” border_size=”1px” padding=”20px 0″ position=”align_center” el_class=””]Cocon pour femme en reconstruction
Un point de vue que partage Chantal. À 67 ans, elle souffre d’un cancer et doit suivre une chimiothérapie. « Le plus difficile pour moi, c’était la perte des cheveux, de ne plus me reconnaître. Le regard des autres ne m’a pas posé de problème, c’était surtout le mien qui m’inquiétait, ne plus arriver à me supporter. »
Consciente de la situation complexe dans laquelle se trouvent ses clientes, Sandrine essaie de créer un cadre chaleureux et de multiplier les petites attentions. « Quel que soit le budget qu’elles consacrent à leur nouvelle chevelure, je les accompagne au maximum dans leur démarche et je leur offre le premier entretien de leur prothèse. Je fais de mon mieux pour être à leurs côtés. »
Si la situation le nécessite, elle se déplace également au chevet de ses clientes pour leur faciliter l’accès à ses services. Plus qu’une prothésiste capillaire, Sandrine est donc une confidente face à la maladie. Ses années d’expérience lui ont appris à écouter la colère, la tristesse, ainsi qu’à célébrer les victoires. « C’est important aussi d’être là quand les cheveux repoussent, car cela demande également une certaine acceptation. »
Disponible, sensible et discrète, Sandrine n’hésite pas à prendre des nouvelles de ses clientes et quand le moment est arrivé, elle les guide vers un salon de coiffure traditionnel. « C’est alors une victoire ! » Sandrine a l’œil qui pétille en pensant à ces instants de joie.
Bien sûr, tout n’est pas rose, notamment quand Sandrine doit ôter des cheveux avant qu’ils ne tombent peu à peu. Mais malgré tout, la professionnelle veut garder à l’esprit les bons moments : « Quand les clientes se reconnaissent dans le miroir, qu’elles se sentent bien avec leur nouvelle chevelure ou quand elles n’ont plus besoin de mes services après la repousse des cheveux, ce sont des moments joyeux. »
Pour Danny, 59 ans, qui souffre d’alopécie depuis l’âge de 17 ans, les rendez-vous au Privilège ont une dimension particulière :
[df_divider el_width=”100″ style=”solid” height=”1px” accent_color=”#EEEEEE” border_size=”1px” padding=”20px 0″ position=”align_center” el_class=””]Naturels et légers
La qualité des chevelures proposées et la personnalité à la fois professionnelle et altruiste de Sandrine font de l’institut Privilège une adresse de référence pour celles et ceux qui ont besoin d’une chevelure complémentaire.
Reconnu par la Ligue de lutte contre le cancer comme prothésiste capillaire, le salon est très attaché à une certaine éthique. « Je présente notre gamme au centre Leclerc mais je ne vends rien sur place, car il me semble important de faire du sur-mesure et d’étudier les besoins et les attentes de chacune. Les patientes ont besoin de conseils et je ne conçois pas de ne pas prendre le temps de les accompagner. » Sandrine sait qu’une personne qui se sent bien dans sa nouvelle chevelure est une personne qui vit comme tout le monde. D’ailleurs, Chantal le dit à sa façon : « Je mets ma prothèse quand je sors de chez moi et je suis contente du résultat, car les gens sont étonnés que ce ne soient pas mes cheveux. Je voulais quelque chose de naturel et de léger, et c’est ce que j’ai, notamment grâce aux conseils de Sandrine. »
Bien que son rôle dans ces circonstances soit souvent méconnu, le coiffeur occupe une place essentielle dans l’accompagnement des malades confrontés à la perte des cheveux. Entre compétence et sensibilité, l’institut Privilège a trouvé la juste façon d’aider ses clientes et clients dans cette phase délicate de leur vie.
Centre Any d’Avray
Le Privilège
21 rue Piron, 21000 Dijon
Tél. : 03 80 30 87 47