Difficile d’imaginer qu’il est en fait le plus ancien centre commercial de la région. Après une cure de jeunesse et plusieurs millions d’euros d’investissement, le nouveau Grand Quetigny s’inscrit dans l’air du temps et séduit les amatrices de shopping.
1968, Carrefour installe le premier hypermarché de l’histoire sur l’agglomération dijonnaise, son premier en province. Une locomotive qui va fédérer autour de lui la galerie commerciale et toute la zone dite du « Grand marché ». Un ensemble qui deviendra, dans les années 80, le plus gros espace commercial d’Europe, rien que ça ! 2005, la galerie Grand Quetigny, au fil des années, est devenue une institution qui rayonne 80 kilomètres autour de Dijon. Une profonde rénovation et une importante extension lui permettent de jouer encore les premiers rôles et d’attirer toujours plus de nouvelles enseignes.
Mais, surprise, en 2015, le nouveau propriétaire du centre décide de réinjecter pas moins 2,5 millions d’euros afin de « de positionner de nouveau la galerie au goût du jour. Je dirais même la magnifier afin de nous permettre, dans un univers concurrentiel que nous ne sous estimons pas, de continuer à fidéliser notre clientèle d’habitués mais aussi d’en conquérir une nouvelle ».
Frédéric Robert, le directeur du centre, témoigne ainsi d’une ambition qui n’est pas pour déplaire à Grégory Karas, le président des commerçants de Grand Quetigny : « Il est appréciable de sentir que tout est fait, depuis des années, pour ermettre aux 68 enseignes de se développer. Ici, notez-le bien, il n’y a presque aucune cellule vacante. C’est un signe fort de l’attachement des commerçants à ce centre qui veille toujours à avoir un coup d’avance ».
[df_divider el_width=”100″ style=”solid” height=”1px” accent_color=”#EEEEEE” border_size=”1px” padding=”20px 0″ position=”align_center” el_class=””]Avec un peu de volonté
Pas mal pour une histoire qui a commencé il y a près d’un demi siècle ! « On parle souvent de nous comme d’une institution, c’est flatteur mais cela peut aussi devenir un piège tant ce terme pourrait nous présenter comme désuet. Alors que, entre le phénomène tramway et la piscine olympique, l’arrivée de nouvelles enseignes thématiques à forte notoriété sur notre Retail Park et depuis fin janvier l’inauguration officielle de nos nouveaux aménagements, nous sommes plus que jamais armés. »
Symbole de cette profonde évolution, le logo. « L’ancien nous plongeait dans les années 90. Le nouveau représente ce que nous sommes vraiment : des commerçants connectés à notre époque. » Une époque où les femmes sont plus que jamais la priorité des centres de shopping. Et oui les filles, nous sommes les « fameuses responsables des achats », priorité des publicitaires !
Frédéric Robert ne le cache pas, tout est fait pour nous chouchouter : « 70 % de l’offre du centre est féminine que cela soit pour l’habillement, le bien-être, la santé… Nous avons donc réfléchi à répondre et même anticiper les besoins des femmes, notamment des mamans car nous sommes historiquement un centre très familial ». Espace de repos tourné autour du confort, environnement high tech pour brancher ordinateur ou smart phone, coin enfant avec écran tactile, garderie (voir encadré) et… un magnifique manège pour « récompenser les enfants sages », rappelle en souriant Grégory Karas. Tout cela complété par les nombreuses animations mises en place avec la société 5 majeurs de Stéphane Bescond « très investi et qui nous propose toujours des opérations originales. Cela contribue à personnaliser notre Galerie et à en faire un lieu vivant et chaleureux ». Oui, et à vivre sur place.
[df_divider el_width=”100″ style=”solid” height=”1px” accent_color=”#EEEEEE” border_size=”1px” padding=”20px 0″ position=”align_center” el_class=””]Une garderie pour les 5 à 12 ans
Faites tranquillement vos courses, la galerie « Grand Quetigny » s’occupe des enfants. Grégory Karas détaille l’initiative : « Vous pouvez confier vos enfants de 5 à 12 ans à des animateurs professionnels et diplômés les mercredi, samedi et pendant les vacances scolaires. Il a fallu un peu de temps pour que les parents aient le reflexe de la garderie, mais grâce à toutes les animations mises en place, ce sont les enfants eux-mêmes qui demandent à venir. »