En réponse à un contexte incertain, de nouvelles instructions ont été données par le gouvernement depuis la rentrée scolaire. Elles ont pour but évident et nécessaire d’améliorer la sécurité de nos petits écoliers, de l’école primaire au lycée.
Pour les parents, deux réactions extrêmes trouvent écho à ces mesures. Leur nature même, qui garantit une impérieuse sécurité en milieu scolaire, se veut avant tout rassurante. Mais la mise en application est parfois délicate.
Et ce n’est pas toujours évident d’aborder ces dispositifs anticipant le pire, et donc forcément un peu anxiogènes. Entendre son fils ou sa fille relater, le soir à table, l’exercice fait dans la journée ayant consisté à échapper à une intrusion ou à se confiner parce qu’il y avait une menace à l’extérieur, ne correspond pas à l’image idéale de l’enfant qui raconte « ses petites aventures d’écolier autour d’un bon repas ». C’est pourtant une réalité de notre monde. La menace terroriste existe, et il est impératif de s’adapter.
Ainsi, les parents d’enfants scolarisés ont été informés des nouvelles règles de sécurité applicables dans l’ensemble des établissements scolaires. Parmi les mesures prises figurent notamment : la vérification systématique de l’identité des personnes étrangères à l’établissement, la possibilité de réaliser un contrôle visuel des sacs, l’empêchement de regroupement d’élèves aux abords des établissements, l’interdiction faite aux parents de s’attarder devant les portes d’accès lorsqu’il déposent ou récupèrent leurs enfants, la possibilité pour les établissements d’assouplir leurs horaires d’entrées et de sorties pour mieux contrôler les flux d’élèves…
Afin de préparer les élèves et le personnel enseignant à réagir de manière adéquate lors d’une situation de risque, trois exercices de simulation (adaptés à l’âge des enfants) devront être organisés au cours de l’année scolaire, le premier ayant déjà eu lieu avant les vacances d’automne. L’occasion de discuter de cette expérience, avec des mots simples. C’est aussi important.