Impossible, en tant que journaliste bourguignon(ne), de ne pas l’avoir croisée au moins une fois. Christine Müller-Wille a porté la voix du Comité régional du tourisme pendant quinze ans et offre depuis son expertise en relations presse à différents clients, le Grand Hôtel La Cloche parmi les plus prestigieux. Portrait d’une attachante attachée.
C’est le moins que l’on puisse dire, elle a bien mérité son trophée de l’attachée de presse de l’année, décerné par le Club de la presse de Bourgogne à l’occasion de la dernière festive de l’association Cerclecom. Droiture, clarté, réactivité et disponibilité (et avec le sourire si possible), voilà les qualités que le Club de la presse attend d’un(e) communicant(e). Christine Müller-Wille est dans cette veine, elle qui met « un point d’honneur à respecter le travail et la ligne éditoriale de chacun ». Son activité, discrète mais capitale, est assez rarement mise à l’honneur. L’association des professionnels de la communication a donc réparé cela en créant ce titre honorifique. « Ce fut une surprise, reçue avec grande joie et la satisfaction du travail bien fait », dit pudiquement Christine.
BIEN SE COMPRENDRE
À son compte depuis plus d’un an, la spécialiste de la communication n’a pas de mal à avouer qu’elle a « toujours préféré, dans ce job, les relations directes avec les médias. J’aime travailler et échanger avec les journalistes ». Quitte à être consensuelle ? Pas toujours, plaide l’attachée de presse : « Ils ont leur angle, parfois bien arrêté, mais rien n’empêche d’être force de propositions car personne n’a jamais toutes les clés en main. » Le tout sans jamais survendre grossièrement ou prendre pour une nouille son interlocuteur. L’essentiel, selon Christine, est de trouver un ton équilibré pour bien se comprendre. « Il faut savoir capitaliser sur l’intérêt d’un lieu ou d’une entreprise et faire ressortir ce qu’il y a de séduisant dans chaque proposition. » Et d’être exigeante envers soi-même et les autres. Christine Müller-Wille aime quand les journalistes « sont clairs dans ce qu’ils attendent, sans être tordus car je ne peux pas répondre si je ne comprends pas ».
Autant de choses qui ont posé les bases, depuis plus de quinze ans, d’une complicité professionnelle entre cette épicurienne et une grande partie de ses interlocuteurs. Puis, avec l’expérience, « on connait la façon de travailler de chacun ». De quoi s’adapter au mieux à cet écosystème communiquant, et nourrir plus ou moins directement « le terreau régional d’une multitude d’entrepreneurs très dynamiques ». Ainsi va la vie de l’attachante attachée !