Elle approche les cinquante ans et ne s’est jamais aussi bien portée. Grand Quetigny, plus ancienne institution commerciale de la région, capitalise sur son impressionnante cure de jouvence pour attirer de nouvelles enseignes convoitées comme H&M prochainement. Son directeur Frédéric Robert et Grégory Karas, le président des commerçants de la galerie, livrent leur analyse sur ce véritable « centre de vie ».
La belle histoire est connue : en 1968, en implantant à Quetigny son premier hypermarché de province, Carrefour pose la première pierre de ce qui deviendra la plus importante zone commerciale d’Europe dans les années 1980. C’est encore aujourd’hui – il ne manque jamais, à raison, de le rappeler – le premier pôle commercial de la région Bourgogne-Franche-Comté, avec plus de 300 enseignes. Ses dirigeants ne semblent pas vouloir rester sur ces acquis, en témoigne le spectaculaire relifting de l’an dernier et l’arrivée en avril 2018 d’un H&M tout beau tout neuf.
Pour Frédéric Robert, le directeur de la Galerie Grand Quetigny, « il est clair que l’embellissement de la galerie a été un argument fort », tout comme le fait que peu de concurrents « se trouvaient en capacité de proposer une surface aussi importante ».
Avec 2800 m2, H&M s’offre ici un magasin de taille bien plus importante que celui du centre-ville. Mûrement réfléchie, cette implantation « a nécessité une extension sur l’extérieur, ce qui explique cette ouverture début 2018 ».
H&M, LOCOMOTIVE
Grégory Karas, le président de l’union des commerçants, se félicite naturellement de l’arrivée de « cette locomitive », censée apporter « une preuve de plus du dynamisme et de l’attrait du site ». Et de préciser, en gestionnaire averti, que l’enseigne suédoise est « un bel arbre qui cache une forêt d’autres ouvertures, qui vont se réaliser dès les prochaines semaines ». Alimentation, restauration, textile… Les annonces vont se multiplier, à l’image de l’ouverture de La Boutique du Coiffeur, « une très belle enseigne, très tendance, qui répond à une demande de plus en plus forte ».
Cette implantation ne manquera pas de faire grand bruit chez les shoppeuses et shoppeurs de tous horizons. Frédéric Robert en a la certitude, avançant que le peu d’emplacements disponibles trouve preneur en un temps record. « Une source de satisfaction mais aussi le signe que les commerçants sont satisfaits du flux de clientèle. » C’est en effet bien au-delà de Dijon et de son agglomération que Grand Quetigny rayonne, notamment à l’est, au point d’avoir été adopté par beaucoup de Jurassiens.
LE CENTRE DES FAMILLES
La localisation est bien sûr un atout, autant que ses nombreuses infrastructures facilitant son accès. Placé au plein centre de la Lino, bénéficiant de la ligne 1 du Tram et de parking gratuit, la galerie presque quinquagénaire est bel et bien dans la force de l’âge, les pieds dans son époque. « C’est un plus qui nous a permis de ne pas nous déconnecter de notre clientèle historique et très fidèle : les femmes et leur famille », explique Grégory Karas. « Elles font partie de notre ADN, nous faisons tout pour répondre à leurs attentes. Avec l’offre de nos 68 boutiques bien sûr, mais aussi à travers nos animations comme prochainement une exposition et des ateliers pour enfants sur l’avenir de notre planète. » Le duo annonce clairement son ambition : « Faire de Grand Quetigny un centre de vie à part entière ».
Pour y contribuer, l’espace enfants ouvert les mercredis, samedis et pendant les périodes de vacances, est un sérieux atout. Pour un papa et une maman, bénéficier d’un espace garderie géré par deux animateurs diplômés et agréés est un vrai luxe. Autre solution, en vrai mordus de shopping, ils pourraient faire découvrir les joies des emplettes à leur bout de chou. Ces tout jeunes « shoppeurs » pourront alors faire le constat qu’une quinqua peut encore avoir de l’énergie à revendre ! Foi de Grand Quetigny.