Femmes en Bourgogne donne son nom à deux grands cocktails qui vont marquer les esprits. « Sagesse » et « Diablesse » ont été imaginés à la Rhumerie Jamaïque, sur les précieux conseils des Femmes du vin de Bourgogne et du liquoriste Catron. L’été sera chaud, l’été sera fun et féminin à Dijon !
L’esprit de fête est en soi un cocktail. Dans le cas qui nous occupe, on prend déjà un lieu mythique, le plus parlant que l’on puisse trouver : le Cercle Rhumerie Jamaïque, place de la Libération. Samba ! Puis, vient l’homme de l’art, le roi du shaker, un « mixologue » comme le surnomme affectueusement son patron Gilles Jorant, un magicien des fruits et sensations de la nuit : Mike. Face à lui, un cahier des charges imposé par Femmes en Bourgogne : imaginer un cocktail féminin à la bourguignonne.
Entrent alors en scène les princesses de l’association Femmes et vins de Bourgogne, qui regroupe une trentaine de domaines. Et pas des moindres. Virginie Taupenot, emblématique présidente, et Agnès Vitteaut-Alberti, qui a le redoutable avantage de représenter un domaine réputé dans le crémant de Bourgogne (vous verrez pourquoi), sont là pour garantir que tout sera fait dans l’ordre moral des choses. « Le vin est un produit culturel, il ne doit pas être amalgamé avec des choses beaucoup plus fortes », prévient Virginie.
Pour autant, il faut bien un peu de liqueur là-dedans. Ça tombe bien, la belle maison nuitonne Cartron est présidée… par une femme, Judith Cartron. Équipée de liqueurs de cassis et de sureau notamment (on en a essayé d’autres, qu’on vous rassure !), elle a permis à un Mike, aussi emballé par le défi posé que séduit par les exigences de ces drôles de dames, de créer non seulement un cocktail estampillé Femmes en Bourgogne, mais deux cocktails ! Illustrant de ce fait la légendaire dualité qui caractérise parfois (souvent ?) l’esprit féminin, cette création se décline en deux noms explicites : « Sagesse » pour l’apéritif, « Diablesse » pour l’after. On a goûté. C’est tout simplement délicieux. Et ça promet de faire un malheur à la « Jam » cet été. Allez-y, demandez votre cocktail Femmes en Bourgogne, vous ne serez pas déçue. Petites explications sans dévoiler le moindre secret de fabrication…
Il est le clin d’œil à un mondialement célèbre breuvage qui porte le nom d’un non moins célèbre chanoine. « Je l’ai conçu dans un cadre apéritif et avec un désir de convivialité » confie Mike. Le « mixologue » a associé au fameux cassis un pétillant crémant de Bourgogne et un esprit « spritz », été oblige. Il y a de l’Italie dans le verre, de la légèreté et des arômes généreux en bouche, une furieuse envie de voir glisser une gondole sur la place de la République.
Quoi de mieux que la référence d’un « mojito destructuré », dixit Mike, pour introduire cette création aussi diabolique que tonique, portée en douceur par les saveurs délicieuses du sureau. L’arbuste a, paraît-il, une excellente fonction antivirale. Sa traduction liquoreuse fabriquée à Nuits-Saint-Georges, au contact d’une indestructible boule de glace (mais pas que…), ne manquera pas de tuer le virus de l’apathie et de l’ennui. Voilà, tout est dit.
La « Jam » et Femmes en Bourgogne vous attendent pour le grand test de votre vie : êtes-vous plutôt sagesse ou diablesse ? Ou alors un peu des deux à la fois…
Cercle Rhumerie Jamaïque
14 place de la République à Dijon
03 80 73 52 19